Le PAXLOVID, ce nouveau traitement mettra-t-il fin à la pandémie ?

Depuis bientôt trois (03) années, le monde entier est en proie au coronavirus qui a fait de nombreuses victimes et bouleversé l’ensemble du système sanitaire, économique, social ou même politique. Plusieurs approches ont été proposées afin d’endiguer la crise sanitaire, certaines ayant partiellement fait leurs preuves, d’autres pas du tout. On en est aujourd’hui à un point où les mesures sanitaires sont toujours d’actualité tandis que les scientifiques activent pour trouver un remède, sans grand succès jusque-là — sauf si le nouveau PAXLOVID annoncé s’avère être la solution que l’on attend tous.

Covid et les casinos en ligne canadiens

Comme dit plus haut, le Covid a vraiment eu des répercussions regrettables sur l’économie mondiale, mais tous les secteurs n’ont pas été impactés de la même manière. L’exemple le plus brillant est celui des plateformes de paris en ligne dont l’audience a explosé suite aux restrictions liées au covid, avec de nombreux sites canadiens proposant des jeux au plus proche de la réalité et procurant le même plaisir convulsif que dans un casino terrestre. Toutefois, il est indéniable que si cette situation difficile se poursuit, les joueurs ne seront pas forcément dans le bon état d’esprit pour continuer à s’amuser et dépenser pour parier. D’où les espoirs que plusieurs nourrissent à l’annonce d’un nouveau traitement.

L’avènement du PAXLOVID

Parmi toutes les solutions proposées jusqu’à ce jour pour lutter contre le Corona, on distingue notamment les vaccins, à titre préventif pour une défense naturelle de l’organisme, et les traitements de l’autre côté qui vont soigner les symptômes du virus ou limiter sa prolifération dans les cellules. Le PAXLOVID figure dans la dernière catégorie et se présente comme le premier traitement qui peut être autoadministré à domicile en toute tranquillité. Projecteurs sur la nature de ce traitement et son efficacité.

Définition et contexte

Produit par le laboratoire Pfizer (premier à avoir proposé le vaccin), le PLAXLOVID, de son nom d’origine Nirmatrelvir-ritonavir, est une pilule anti virale qui agit de manière curative sur le virus afin de freiner son évolution et au mieux d’avoir raison de lui. Elle est composée principalement de deux éléments ; la molécule PF-07321332 qui est le corps actif chargé de bloquer la multiplication du germe, et le ritonavir qui favorise une activité prolongée du PF-07321332 dans l’organisme. L’objectif principal est donc de réduire les cas d’hospitalisation et de décès de covid. Il s’agit du second traitement à avoir présenté des résultats encourageants après le Lagevrio, avec un avantage en plus : le PLAXLOVID selon ses promoteurs, n’induit pas de mutation de l’ADN contrairement à son prédécesseur dont la génotoxicité est remise en cause.

À l’heure où le variant omicron, énième mutation du coronavirus, fait rage, le PLAXLOVID est considéré comme la nouvelle solution capable de neutraliser toutes les versions du pathogène. Après une approbation de Santé Canada, de l’Israël et de la Corée du sud, c’est au tour de la France d’approuver la pilule anti-covid la Haute Autorité de Santé au milieu du mois de janvier. L’utilisation du PAXLOVID est pour le moment restreinte aux personnes âgées ou souffrant de plusieurs maladies et dont les symptômes covid sont encore légers, mais susceptibles de s’aggraver. La médication est Co-emballée, doit être administrée au patient le plus tôt possible après le diagnostic, et la posologie est de trois comprimés (2 nirmatrelvir + 1 ritonavir) à prendre par voie orale deux fois par jour, le tout pendant cinq jours.

Le traitement est-il fiable ?

D’après les premières données sur le Plaxlovid, un échantillon total d’environ 2000 patients a été mis à l’essai ; il en est ressorti après les expériences que le PAXLOVID réduit de 89 % le risque d’hospitalisation ou de décès. Par ailleurs, sur 389 patients sous PAXLOVID observés et 385 sous placebo, Pfizer constate qu’après 28 jours, on dénombre 27 complications et 7 pertes dans le lot sous placebo, alors qu’à contrario parmi les patients sous PAXLOVID, on ne recense que 3 complications et aucun décès.

Les résultats sont assez probants et ont donc poussé les laboratoires Pfizer à arrêter les essais et demander une reconnaissance et une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) de leurs produits en soumettant leurs résultats à la FDA (Food and Drug Administration) Américaine. L’attente fut de courte durée et déjà le 22 décembre 2021, l’autorisation avait été donnée par la FDA et la commercialisation restreinte aux « adultes qui n’ont pas besoin d’oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru que la maladie s’aggrave » comme le recommande l’EMA (Agence Européenne des médicaments). On peut considérer cette suite d’événements comme une preuve grandissante de l’efficacité du PAXLOVID, mais la prudence reste tout de même de mise.

PAXLOVID, remède final ou solution atténuante ?

Les choses s’enchainent avec cette nouvelle invention de Pfizer en qui la majorité voit la lumière au bout du tunnel, mais certains paramètres restent tout de même flous dans ce traitement. Par exemple, pourquoi la commercialisation en masse n’est-elle pas encore enclenchée ?

Limites du traitement

Tel le principe du Yin et du Yang dans la médecine traditionnelle chinoise, avec toute chose positive il y a souvent un petit hic. Ici, le Dr Alain Vadeboncoeur, après avoir reconnu le succès des résultats présentés par Pfizer, ne s’est pas privé de s’exprimer à cœur ouvert sur les écueils. De toutes ses critiques constructives, on retient principalement deux points importants.

Premièrement, il est crucial de savoir que les résultats qui ont été soumis par Pfizer aux institutions comme Santé Canada proviennent d’une analyse transitoire de l’étude globale. Autrement dit, les essais n’ont concerné qu’un échantillon réduit de sujets et non la totalité. Il s’avère donc risqué d’avancer vite en besogne quand on sait que les résultats définitifs peuvent contredire les expériences des résultats intermédiaires et que, très souvent, le monde de la recherche expérimentale peut avoir des résultats très différés dans la vraie vie.

Le second point concerne le type de sujets auxquels les analyses de Pfizer sont limitées. Tous les patients de l’étude étaient des majeurs âgés, testés positifs au covid et présentant des symptômes légers avec une comorbidité. En plus du fait qu’ils étaient non vaccinés, cela voudra dire que l’effet du PLAXLOVID sur les autres catégories d’individus (jeunes, sans comorbidité, vaccinés, etc.) n’est pas déterminé. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la plupart des institutions sont réticentes à autoriser la commercialisation de cette médication au grand public. Au vu de sa possible incompatibilité avec certains médicaments ou certains troubles, elle n’est d’ailleurs disponible en pharmacie que sous prescription d’un médecin qui fournit en bonne et due forme le résultat du test positif ainsi qu’une ordonnance spéciale dotée d’un QR code.

Le PAXLOVID vaincra-t-il l’épidémie ?

Comme Santé Canada l’affirmait, le traitement ne se substitue pas à la vaccination qui reste l’arme de prévention la plus importante contre les possibles complications à l’infection au vu de ses preuves face aux risques de complications avec le Coronavirus. En plus de ne pas avoir d’éléments sur les possibles résultats du traitement sur un vacciné, l’utilisation du PAXLOVID paraîtrait comme sans intérêt pour cette catégorie. Aussi, de manière officielle cette médication n’a pas vraiment été publiée scientifiquement, car pour que ce soit le cas, il faudrait qu’elle le soit par une revue favorisée d’un comité de pairs.

On peut donc conclure après ce bref parcours que le PAXLOVID, bien qu’étant efficace au vu des résultats des expériences, révèle quand même plusieurs failles qui ne lui permettent pas, du moins pas encore, de se découvrir au large public et donc d’avoir raison de la pandémie en l’état des choses. Actuellement il paraît plus comme un bon frein à la prolifération du coronavirus qu’un remède radical de cure du Covid ; mais c’est déjà un très bon début, n’est-ce-pas ?

Les perspectives pour une éradication totale du virus

Nous ne mettrons pas-vous l’aurez deviné-de côté le PAXLOVID qui postule tout de même parmi les traitements encourageants dans la course d’éradication du coronavirus. Une fois les études parachevées, il pourrait s’affirmer comme un des moyens de lutte les plus efficaces contre le germe. En nous projetant quelques années en arrière, on se rappelle du cousin du Covid 19, le Sras qui avait fait des siennes dans les années 2002, mais a finalement cédé après quelques mois. Les raisons dominantes de sa disparition étaient l’environnement, les mesures sanitaires prises et la rencontre d’organismes potentiellement plus préparés. On entend par là que le germe aurait pris part à une sélection des corps les plus faibles ; comme l’indique François Bricaire dans son ouvrage « Pandémie la grande menace », une épidémie prend fin lorsque le virus adopte ce comportement de s’attaquer aux plus fragiles. En faisant le parallèle avec le coronavirus aujourd’hui, l’on doit s’efforcer d’emprunter la voie passée afin d’aboutir aux mêmes résultats d’éradication ; respecter les gestes barrières, savoir choisir les gels adéquats pour se désinfecter les mains, porter le masque, etc.

Prôner la vaccination complète de tous reste jusqu’aujourd’hui le meilleur moyen de renforcer naturellement le système immunitaire et d’endiguer la crise. En sachant qu’actuellement 44 % de la population mondiale n’a pas encore reçu une dose de vaccin, le combat le plus sûr actuellement se centre sur l’inégalité vaccinale dans le monde. Le Directeur Général de l’OMS ne le sait que trop bien et affirmait notamment en décembre dernier que la fin de l’épidémie dépendra de celle de l’inégalité vaccinale dans le monde. Plusieurs vaccins et traitements ont été proposés depuis le début de la crise sanitaire et présentement, une poignée d’entre eux s’avère efficace dans le ralentissement de la crise, les perspectives d’avenir, elles sont relativement positives… à condition que chacun y mette du sien.

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